L'homme qui plantait des arbres
La saveur et la richesse de la langue de Jean Giono, la poésie et la magie des couleurs de Frédéric Back s'unissent dans ce film passionnant aux qualités humaines et artistiques hors du commun.
L'histoire, racontée par Philippe Noiret, raconte comment un homme simple et bon, à l'écoute de la terre, fait pousser une forêt dans ce qui n'était qu'un désert sans eau.
Non loin d'un hameau déserté, ruiné par la sécheresse et balayé par les vents, un berger vit seul avec ses moutons. C'est un homme taciturne qui calque le rythme de sa vie sur celui de la nature. Âgé d'une cinquantaine d'années, il a beaucoup souffert dans sa vie et a choisi de consacrer le reste de celle-ci à cet accomplissement patient et anonyme.
Mettant à profit sa profonde connaissance de la nature, il veut créer une forêt là où tout le monde n'a vu qu'un désert sans espoir, semant graines et glands, un par un, avec le plus grand soin. Alors, comme par magie, un paysage qui semblait condamné reverdit, et la vie et la jeunesse reprennent peu à peu leurs droits, sans que l'on se rende compte que ce "miracle" est l'œuvre des mains d'un seul homme.
L'histoire, comme le film, est un hommage à la patience et au travail, au cœur généreux de son berger qui ne se laisse décourager ni par les guerres ni par les revers, un homme qui se met au second plan, derrière l'œuvre de sa vie.
Réalisation : Frédéric Back
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